Samedi (note to self)💛 a -ème - o - u - air 🌱
sourire joyeux, expir léger.
Samedi (note to self)
💛 a -ème - o - u - air 🌱
ça finit bien - de vous à moi: sourire joyeux, expir léger.
Nous traversons, et pour ça il en faut de l'amour en soi!
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Oh rage ô désespoir tiraillements de la névrose
petites larmes que vais-je faire de ma vie
qui suis-je où vais-je quel est le sens pourquoi la souffrance?
(n’en jetez plus! C'était un pavé désormais supprimé de frustration doutes comparaisons rejets invisibilité incompréhension le noir de l'âme qui se tache en se plaignant et c'est correct mais c'était long et affamant comme un jour sans pain)
Où se niche ta liberté?
Quand tu finis par sourire et rire de tout ça,
petit hamster tournant dans une roue sans fin
que tu ne te dis plus « ma pauvre, il faudrait te calmer, va prendre l’air, médite, relativise»,
mais plutôt « je te vois aller, je te vois te torturer,
reviens dans ton coeur, il sait, laisse faire, sois traversée, tu n’es pas séparée, tu es rien et tout, je t’aime et je valide tes ressentis, écoute sa berceuse, reviens dans l’amour, reviens dans l’amour».
C’est une coïncidence de tous les jours,
elle sonne peut-être plus fort ce matin
où mon cerveau détraqué fatigue tout le monde,
où ma façon d’être est si inadaptée, et pourtant si naturelle et joyeuse.
Cette coïncidence de la niche de la liberté
dans le sourire ineffable de Thich Nhat Hanh.
Je voudrais être une fleur sur la tombe de Thay,
oiseau se tait traversant les tempêtes,
mais chante chaque jour le miracle du souffle vivant.
De la gentillesse,
de la gentillesse,
de la gentillesse.
Dans une larme de joie fusionnant la compassion pour cet ego démesuré, du respect pour ces tentatives honnêtes et courageuses, malgré ce mistral qui rend fou, ce janvier toujours éreintant - il y a cette fusion. Dans le même liquide les histoires des autres, la vôtre peut-être, les élans ça-crée, cette voix douce qui ramène au coeur.
Liquide qui recrée l’instant de paix où je retombe enfin
où je m’abandonne confiante
où les mots sont de trop car l’instant se respire.
Le sourire, la fleur, l’enfant.
Retrouver l’amour égaré un instant.