Ce mois d’avril, je célèbre les 2 ans de la publication de mon livre CORP(S)-US la délicate articulation du je-nous. L’occasion de revisiter le processus créatif et donc somatique de ce recueil dédié aux vécus des corps sous toutes leurs formes, vivants ou morts, visibles ou invisibles, rejetés ou adorés, humains ou végétaux, stéréotypés ou hors des normes etc.
Je crois ou plutôt je sais désormais, que les douleurs du corps et du coeur restent des souffrances tant qu'elles ne sont pas transmutées en quelque chose de plus riche, plus libre, plus aimant, plus ouvert sur le monde.
J'ai connu dans ma vie une période de douleurs chroniques inexplicables avec des variations énergétiques compliquées à gérer au quotidien. C’est ce que j’évoque dans le texte “Je ne comprends pas comment tu fonctionnes”, présent dans mon livre CORP(S)-US la délicate articulation du je-nous.
Avant ça j'avais bien sûr comme la majorité des personnes avec ce profil, mené une vie de suradaptation, où je ne demandais pas son avis à mon coeurps : il fallait bien avancer, malgré des normes extérieures pressurisantes, ou absurdes, incompatibles avec mes besoins profonds et...atypiques pour la société.
Les personnes souffrant de douleurs chroniques ont en majorité (je grossis le trait en sachant aussi que les exceptions existent!) en majorité donc une tendance à être dans le syndrome du sauveur, à s'en demander beaucoup trop, à faire beaucoup d'efforts et se sentir frustrées de ne pas avoir de résultat ou de retour à la hauteur de leur investissement, dans leurs relations aux autres et dans ce que leur corps leur renvoie comme image, limites, incapacités. Elles souffrent d'un déséquilibre donner-recevoir (cf la méditation énergétique et vocale du donner recevoir sur ma chaîne). Elles sont dans une spirale pour essayer d'aller bien, avec beaucoup d'efforts encore à la clé... parce que nous avons été éduqués avec l’idée qu’il faut mériter d’aller bien, que ça ne peut pas se faire sans efforts, sueur, stricte discipline.
J'ai bien connu tout ça et ça a fait partie de mon inspiration pour écrire sur le vécu du coeurps.
Je l'ai aussi bien sûr écrit, ce livre, après avoir cheminé suffisamment pour intégrer la notion de non effort. Et comme par hasard, mes douleurs se sont calmées quand j'ai lâché la lutte pour aller bien, pour me conformer etc.
ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien à faire concrètement pour se sentir mieux.
ça ne veut pas dire non plus qu'il existe une solution unique ou un chemin pour ne plus rien sentir, au contraire.
Cela signifie qu'aller toucher sa souffrance dans le corps et le coeur nous donne accès à d'autres dimensions qui nous font percevoir cette expérience différemment. C’est une idée qui reste une idée tant qu’on ne fait pas cette expérience intime, c’st une idée insupportable tant qu’on se sent victime de son corps, impossible à comprendre malgré tout ce qu’on lit ou teste pour se soulager. Typiquement si vous avez des personnes dans cette situation autour de vous, elles vous diront “tu peux pas comprendre”, ou “moi c’est pas pareil”, “on voit bien que tu sais pas ce que je vis” , “pff, n’importe quoi!” etc. Oui, ça prend un chemin pour sortir de la victimisation perpétuelle quand on est dans un corps de souffrance.
Une vie sans souffrance n’existe pas mais une souffrance dans laquelle on amène de la Vie et de l’Amour à ce qui est le plus fragile en nous amène progressivement à la paix intérieure. ça demande de la légèreté et aussi d’arrêter l’identification au passé, à l’origine de la souffrance, à l’incompréhension de cette souffrance.
Les seuils de tolérance à la douleur s'abaissent, l'hyper réactivité s'apaise. La relation à son corps et à celui de l'Autre, aux injustices de la Vie devient pacifiée. Par conséquent, les inflammations somatiques et émotionnelles diminuent aussi - parce qu’on peut faire tout ce qu’on veut au niveau nutritionnel, hygiène de vie, si l’âme n’est pas prise en compte, le corps ne suivra pas à long terme...
Ma résolution depuis cette période de "trop" de choses dans le corps a été de me dire : "je veux la vie douce".
C'est aussi dans cet esprit que s'inscrit la pratique.corps.voix.mots et les séances de Bodyvoice flow (cf les extraits de séances postés sur ma chaîne).
Se simplifier la vie, ça commence par être plus doux avec son coeurps... même et surtout si ça veut dire vivre différemment de ce que la société veut nous imposer. ça n’est pas facile de se rappeler qu’on doit se mettre en priorité quand on fonctionne ‘à l’envers’ des autres. C’est aussi en ça que mes routines Bodyvoice flow m’aident et peuvent aussi vous soutenir jour après jour, en vous apprenant à vous laisser être Vous, tel que votre coeurps le demande, avec son plein potentiel, aussi ses limites, ses joies.
“Je ne comprends pas comment tu fonctionnes” est un texte qui évoque tous ces signaux du corps déroutants, l’inefficacité des technique habituelles pour “aller bien”, mais aussi la présence de joies hautes et ineffables, le côtoiement de la Lumière et de la grâce.
Pour découvrir cet texte, mon livre est disponible ici : CORP(S)-US : la délicate articulation du je-nous
Avec joie de faire vibrer nos coeurps dans la légèreté nécessaire pour déloger ces engrammages souffrants…. pour ça je vous retrouve demain soir 18H heure de Paris pour une nouvelle routine de Bodyvoice flow,
Marion Dorval - Bodyvoicewords practitioner Praticienne corps.voix.mots Mémovoix 1:1 bodyvoice sessions / accompagnement Oser sa Voix.e 1:1 / Mentorat créatif de Vie